Dépôt de Nice St Roch
D'abord situé à proximité de la gare de Nice Ville, le dépôt se trouva
rapidement à l'étroit dès la fin du XIXème siècle : son
déménagement vers des terrains plus vastes devenait nécessaire.
Historique
- 1907 : la construction d'un nouveau dépôt ainsi que
d'une gare de triage à Nice St Roch sur
l'amorce de la ligne vers Breil en remplacement de celui de Nice Ville est décidée.
Les travaux de construction commencèrent en 1909 et la gare de triage fut
opérationnelle en 1917.
Les installations comportent une rotonde entièrement circulaire de 90 m de diamètre, réalisée en béton
armé, entourant un pont tournant de 21 m. Un atelier lui est accolé, reprenant la disposition traditionnelle des
dépôts PLM. De l'autre côté de cet atelier, un faisceau de quelques voies
occupe un emplacement dédié à une éventuelle extension comportant un second
pont tournant accompagné d'une rotonde de 32 voies formant environ 3/4 de
cercle.
- 30 octobre 1928 : ouverture de Nice - Breil par le PLM.
- Début des années 30 : achèvement des installations du dépôt de St Roch.
Un atelier dédié aux autorails est construit sur l'emplacement initialement
réservé pour une seconde rotonde.
- 1963 : date charnière, à la fois apogée du parc vapeur du dépôt,
avec 56 locomotives 141 R détenues, et l'arrivée d'autorails modernes EAD X
4500.
- 1967 : démolition partielle de la rotonde, alors que l'activité
du dépôt est en chute libre suite au remplacement des machines à
vapeur par des locomotives Diesel en attendant l'achèvement de
l'électrification de la ligne Marseille - Vintimille.
- 1968 : l'ensemble du matériel attribué au dépôt niçois est muté à
celui de Marseille Blancarde. Nice St Roch devient un dépôt relais.
- 1969 : alors que l'électrification de la ligne Marseille -
Vintimille s'achève, destruction du restant de la rotonde et de la remise
adjacente.
- Juillet 2006 : Nice redevient un dépôt titulaire d'engins, en se
voyant attribuer des BB 63500 utilisées sur les manœuvres, dessertes
marchandises locales et trains de travaux. Des autorails X 2200 utilisés sur
la ligne de Breil les rejoindront dès septembre, suivis par des BB 63000 en
juillet 2007.
Le dépôt sert depuis au remisage de rames TGV à partir de 1987, d'automotrices
(des Z 9500 lors de leur bref passage sur la ligne de la Côte d'Azur, puis des Z
23500 à partir de 1998, rejointes ensuite par des Z 26500 et Regio2N Z 55500), et de locomotives
(BB 25200 jusqu'en 1978, BB 25500 jusqu'en 2016, BB 22200 depuis 1977 voire BB
26000, ainsi que des engins Diesel BB 63000, 63500, et occasionnellement 67400). Il comporte également un chantier de
maintenance des
voitures voyageurs complétant celui de Nice Ville.
Dépôt, ateliers ferroviaires et influences sur l’urbanisation : le cas niçois
Coordonnées GPS : 43.717592, 7.289937
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