En général, ces installations se composent successivement de :
Les plus grandes gares, comme Miramas, ont ces installations doublées, chacune étant dédiée à un sens du trafic.
La priorité du traitement du wagon pouvant dépendre, rapidement deux systèmes ont été mis en place par les compagnies ferroviaires : la "grande vitesse" (GV) pour les biens périssables, colis, bestiaux... et la "petit vitesse" (PV), moins onéreuse et plus adaptée aux pondéreux mais étant acheminée plus lentement. La plupart des triages étaient spécialisés à l'un ou à l'autre de ces régimes.
Après la Seconde Guerre Mondiale, la Petite Vitesse fut renommée "Régime Ordinaire" et la Grande Vitesse "Régime Accéléré" sans que leur principe ne change. Les trains du Régime Ordinaire furent longtemps limités à 60 km/h, puis à 80 km/h dans les années 70, tandis que ceux du régime accéléré roulaient à 100 km/h, permettant d'acheminer en une nuit les fruits provenant des vergers provençaux comme Cavaillon aux Halles de Paris.
Dans les années 60 des trains à 120 ou 140 km/h (ex : Provence Express) furent mis en place afin d'aller encore plus vite que le Régime Accéléré en particulier pour desservir les nouvelles halles de Rungis.
Vers 1986, dans le cadre du NAW (Nouvel Acheminement des Wagons), fusion des régimes RA et RO : création d'un régime unique (RU) allant jusqu'à 120 km/h (mais en général les trains sont des MA 100, et les catégories MA 0 et 90 continuent encore à exister aujourd'hui), fermeture de triages et de nombreuses gares marchandises, voies de débords et lignes. En parallèle, sont maintenus des trains de messageries (ME) roulant à 120, 140 voire 160 ou 200 km/h, quelques-uns empruntant même certaines lignes nouvelles.
Depuis la fin du SERNAM la plupart des trains de messageries sont des ME 120 ou 140 acheminant des caisses mobiles.
Source : La Vie du Rail
rang | gare de triage | wagons / jour |
1 | Woippy | 2334 |
2 | Gevrey (Dijon) | 2211 |
3 | Villeneuve St Georges | 2010 |
4 | Le Bourget | 1810 |
5 | Sibelin (Lyon) | 1802 |
6 | Miramas | 1474 |
7 | Hourcade (Bordeaux) | 1291 |
8 | St Pierre des Corps (Tours) | 1272 |
9 | Sotteville (Rouen) | 1234 |
10 | Hausbergen (Strasbourg) | 1161 |
11 | Lille-Délivrance | 1084 |
12 | Mulhouse-Nord | 1067 |
13 | Somain | 947 |
14 | St Jory (Toulouse) | 946 |
15 | Tergnier | 908 |
16 | Rennes | 879 |
17 | Aulnoye | 878 |
18 | Nîmes Courbessac | 857 |
19 | Chalons sur Marne | 843 |
20 | Achères | 703 |
21 | Ambérieu | 645 |
22 | Blainville | 641 |
23 | Noisy le Sec | 632 |
24 | Vierzon | 544 |
25 | Gravanches (Clermont-Ferrand) | 535 |
26 | Juvisy | 462 |
27 | Puy Imbert (Limoges) | 437 |
28 | Le Mans | 405 |
29 | Vénissieux | 358 |
30 | Nantes-Blottereau | 354 |
Du temps du PLM, deux triages se situaient dans le Gard :
A proximité se trouvaient :
Après guerre, le triage d'Avignon Champfleury fut construit par la SNCF vers 1950 (coordonnées GPS : 43.931998, 4.793996)
Les traces de ces installations sont encore visibles aujourd'hui, mais seul Miramas, fortement modernisé à la fin des années 50, a gardé une activité de tri par débranchement et passage à la bosse.