Dépôt de Langeac (Haute Loire)

Situé sur la ligne des Cévennes, à l'extrémité septentrionale des gorges de l'Allier, le dépôt de Langeac est le premier rencontré en remontant la ligne depuis celui Alès 150 km plus bas. Quelques gares intermédiaires, comme Langogne, ont certes disposé d'annexes traction avec pont tournant et quelques stalles pour le garage d'engins mais leurs installations étaient sans commune mesures avec les complexes de Langeac et d'Alès.

• 10 décembre 1866 : ouverture du chemin de fer entre Brioude et Langeac.
• 16 mai 1870 : achèvement de la ligne, le dépôt de Langeac engage des locomotives à travers les Cévennes jusqu'à Nîmes.
• Vers 1875 : les installations furent bâties par le PLM suivant le même modèle que bien d'autres dépôts, avec notamment une rotonde fermée couverte par une coupole (identique à celle de Chambéry) et un atelier attenant.
• 1910 : construction d'une seconde rotonde autour de la seconde plaque tournante, située à l'Ouest. Le bâtiment, contenant 15 voies, fut construit en béton armé suivant un type également utilisé à Alès, Nîmes, Lunel, Montpellier Arènes... Vers la même époque, des immeubles furent bâtis pour héberger une partie du personnel.
• 1948 : construction d'une troisième rotonde, toujours autour de la plaque tournante Ouest, qui conserve sa rotonde de 1910. La nouvelle rotonde est bâtie suivant le "type G" du PLM (seul cas d'une construction de ce type après la Seconde Guerre Mondiale) et contenait neuf voies. A la même époque, la rotonde originelle est démolie, mais les voies et l'atelier sont conservés.
• 1962 : apogée du dépôt, alors que dès l'année suivante les premiers engins Diesel de ligne (BB 67000) font leur apparition sur la ligne des Cévennes.
• Comme pour beaucoup d'autres dépôts français, la fin de la vapeur entraînera une très forte réduction de l'activité du site, qui ferma en 1970.
• Fin des années 70 : les deux rotondes subsistantes furent successivement rasées et les voies supprimées.
• Milieu des années 80 : l'atelier fut lui aussi démoli (existe encore sur des vues aériennes de 1983, absent en 1987).

Les ateliers de Langeac effectuaient la réparation et la transformation de wagons, étant à l'origine d'un modèle de chasse neige portant leur nom.

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