Souhaitant eux aussi remplacer leur parc de locomotives à vapeur utilisées pour les manœuvres et trains courts de marchandises voire omnibus, les CFL décidèrent d'acquérir des engins de construction française dérivés des 040 DE acquises en masse par la SNCF.
Tout d'abord, huit machines identifiées dans la série 850 (N°851 à 858) furent livrées en 1956, équipées d'un moteur de 825 Ch. et quasi identiques aux 040 DE 500 futures BB 63500 de la SNCF. Bien que donnant satisfaction, par la suite treize autres engins furent commandés peu après avec un moteur de 900 Ch. (série 900 : N° 901 à 913).
Après avoir été utilisées quelques années en service voyageurs, en attendant que l'électrification du réseau se poursuive, ces machines furent utilisées principalement sur les manœuvres et trains de travaux jusqu'au début des années 2000. Une partie d'entre elles a été revendue à la Régie Départementale des Bouches du Rhône.