Avant l’achat, vérifier l’espace disponible, c'est lui qui déterminera une bonne partie des caractéristiques du réseau… Préparer le support du réseau : un panneau de contreplaqué posé sur des tréteaux est le plus courant. Si possible, rajouter des tasseaux de renfort. Eviter à tout prix les panneaux d’aggloméré : très lourds, difficiles à percer, se délitant en poussières gênantes tant pour le matériel que pour les personnes, ce type de matériau est à fuir.
Eviter de poser la voie sans la fixer, avec des punaises ou des vis, au support : elle bouge facilement, s’abîme et peut provoquer des déraillements. Pour ces mêmes raisons, éviter de la démonter fréquemment. Prévoir un entourage du plateau d’environ 3 à 5 cm de haut : permet d’éviter toute chute du matériel…
Conseil : préparer une plaque de contreplaqué 5 ou 10 mm d’épaisseur, disponible à prix modique chez les magasins de bricolage, avec des tasseaux en renforts (pour éviter que le panneau ne se vrille voire se plie en deux) et une bordure à l’extérieur (au cas où...).
La plus traditionnelle : le réseau se trouve au milieu de la pièce, sur un tréteau. Chaque partie de réseau sera donc facilement accessible, mais la pièce entière est occupée. Il n’y a que très peu de travaux de menuiserie : il suffit de se procurer des tréteaux, une planche suffisamment grande pour accueillir le réseau (au moins 1x 2 m), avec si possible des tasseaux de renforts et une bordure tout autour. Bien que très répandue, cette solution a cependant quelques inconvénients : la partie centrale de la planche sera difficilement exploitable, et le réseau, en forme de ovale, peu réaliste ; enfin, la pièce est presque totalement occupée par le tréteau, ce qui est assez gênant…Bref, c’est bien pour commencer, mais à terme il faudra trouver autre chose.
Comme variante, le tréteau se trouve dans un coin de la pièce, contre un mur : il faut éviter que sa profondeur dépasse un mètre, la place occupée reste importante ; cette fois, il n’y a besoin de mettre une bordure seulement pour les côtés opposés aux murs. Là encore, ce n’est pas la solution idéale, mais c’est bien pour un début.
Le réseau « en os » : à chaque extrémité, il y a des boucles (au moins 1 m de large) permettant aux convois de repartir dans l’autre sens. La partie centrale (où se situera éventuellement la gare) est resserrée, elle peut donc être beaucoup moins large (de 30 à 60 cm), d’où un encombrement moindre (on peut même essayer de l’intégrer dans un meuble, une bibliothèque…). On peut prévoir des voies cachées, permettant de rallonger le parcours. C’est une des meilleures solutions (contrairement au réseau « point à point », il n’y a pas de manœuvres à faire en permanence), mais il y aura de gros travaux de menuiserie à faire.
Le réseau « point à point » : dérivé du précédent, les boucles d’extrémité sont supprimées : pour tout le réseau, la largeur est donc comprise entre 30 et 60 cm. Le réseau doit être assez long, car à chaque extrémité il faut une gare terminus permettant de manœuvrer la rame pour repartir dans l’autre sens (on peut aimer, ou être lassé…).
On peut aussi combiner ces deux derniers types de réseaux : à une extrémité, il y aura une boucle de retournement, et à l’autre une gare terminus permettant les manœuvres. Ce type de réseau nécessite donc une pièce vaste, mais il ne prend pas vraiment beaucoup de place : on peut l’intégrer dans une enfilade d’étagères, par exemple.
Les boucles de retournement permettent de gagner de la place, mais il en existe deux sortes : entrée à voie unique, et entrée à double voie. Alors que la seconde ne présente pas de difficultés, la première pose problème : il faudra inverser le sens du courant (si le réseau est alimenté en courant continu) ou insérer un boîtier spécial (réseau exploité avec une commande digitale). La boucle doit avoir un rayon d’au moins 1 m voire 1.10 m si on veut que les matériels longs (Corail, vapeur…) puissent passer facilement, ce qui donne 1.20 m de profondeur.
Certains amateurs, plutôt que d'utiliser des boucles de retournement, ont aménagé des "coulisses" où un plateau monté sur glissières permet de garer plusieurs rames.
Dans tous les cas, prévoir la possibilité de démonter "proprement" le réseau, en cas de déménagement, de travaux ou de modifications. Chaque tronçon de réseau, appelé "module", pourra ainsi être déplacé sans qu'il n'y ait de détérioration.
Pour construire facilement un réseau démontable et même participer à des expositions, une norme a été créée sous le nom de "module junior", voici un lien vers le site officiel.
Traction Diesel ou électrification 25000 V 50 Hz, décors industriels ou champêtres. Patine, usines, fort trafic marchandises.
Double voie voire voie unique, trains Corail avec BB 67300 / 67400 ou CC 72000, autorails et turbotrains. Décor campagnard, montagnard ou petite ville pouvant aussi bien évoquer les années 60 - 70 que l'époque actuelle.
Voie unique électrifiée en 1500 V, poteaux caténaires en ogive ou à treillis type Midi copieusement patinés, rames courtes. Locomotives en UM, type BB PO MIDI, 8500, 9400. Décors style pyrénéen avec ouvrages d'art ou landais.
Double voie électrifiée en 1500 V, longues rames tant marchandises que voyageurs, rames TGV, trafic soutenu et grande variété de matériel.
Ligne à voie unique arrivant au terminus, souvent situé en montagne ou sur la côte. Manœuvres en perspectives...