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Partie finale de la "ligne impériale" reliant Paris à Marseille, cette ligne
prolongeant la section Arles - Avignon -
Miramas longe l'étang de Berre puis franchit la chaine de l'Estaque grâce au tunnel de
la Nerthe, qui fut à l'époque le plus long au monde.
1836 : premières études pour la construction d'un chemin de fer reliant
Paris à Marseille. Le passage par Aix en Provence étant refusé par les
édiles de cette ville, la ligne longerait soir plus longuement l'étang de Berre et
passe par Rognac avant de franchir le massif de l'Estaque grâce à un tunnel
qui serait le plus long au monde et posant de grandes difficultés de
construction, soit passerait vers Martigues suivant un tracé longeant la
Côte Bleue.
30 avril 1842 : la construction du Chemin de Fer d'Avignon à
Marseille est décidée, suivant le tracé via Arles et Miramas proposé par
Messieurs Talabot et Didion et grâce à l'intervention d'Alphonse de
Lamartine.
23 juillet 1843 : octroi de la concession du Chemin de Fer d'Avignon à
Marseille.
9 mai 1844 : jugement d'expropriation, les travaux sont
immédiatement lancés.
18 octobre 1847 : ouverture du Chemin de Fer d'Avignon à
Marseille.
8 janvier 1848 : inauguration de la ligne.
1919 : création du raccordement direct dit "des Chartreux", évitant aux
trains à destination de la gare de la Blancarde et au delà de rebrousser à
St Charles.
22 juin 1962 : mise en service de l'électrification en 1500 V continu entre Miramas et
Marseille : l'équipement de la ligne Paris - Marseille est achevé,
englobant le raccordement des Chartreux et le dépôt de la Blancarde.
1982 : arrivée des TGV Sud Est.
Années 90 : en perspective de la construction de la LGV
Méditerranée, la mise à trois voies de la section St Henri - bifurcation des
Chartreux a été envisagée, la tranchée étant élargie de manière à pouvoir
même recevoir une quatrième voie, avec dédoublement du tunnel de St Louis.
Ce triplement sera annulé manque de budget, d'où la persistance d'un
"bouchon" à deux voies entre St Charles et l'Estaque.
2001 : avec la mise en service de la LGV Méditerranée (LN 5), la ligne perd
une bonne partie de son trafic grandes lignes mais l'offre TER est
progressivement étoffée.
Un renouvellement du ballast et des voies a eu lieu vers 2010 / 2011.