Quelques lignes de Bretagne, ayant survécu aux nombreuses campagnes de fermeture d'axes secondaires, étaient exploitées depuis les années 70 par les CFTA (Chemin de Fer et Transports Automobiles). Afin de remplacer les engins anciens type X 3800 et de réduire les coûts d'exploitation, l'exploitant décida en 1982 d'acheter de nouveaux autorails légers, à seulement deux essieux. La vente des billets et leur contrôle sont effectués par le conducteur, d'où une économie en personnel. De tels engins offriraient des prestation proches de celles d'un autocar moderne, à un coût comparable et bien moindre que celui d'un matériel ferroviaire traditionnel ; leur philosophie est donc proche de celle des autorails FNC.
Après un premier prototype non motorisé construit en 1985, une commande pour trois engins est passée au constructeur français Soulé en 1988, avec livraison en mai 1990. Les essais sont mitigés, ces engins souffrant de problèmes de fiabilité. Cela ne les empêcha pas d'assurer le service prévu, mais un tel matériel aurait certainement été profitable à de nombreuses lignes françaises en situation délicate.
En 2000, une modernisation eut lieu : livrée extérieure grise et bleu foncé type TER, et aménagements rafraîchis ; leur utilisation demeura inchangée.
Reprise par la SNCF, l'exploitation fut effectuée par des X 73500, si bien que les trois X 97150 furent retirés du service en 2009 ; une vente à la Roumanie a été évoquée mais ne semble pas s'être concrétisée. Bien que n'ayant rencontré de succès durable nulle part en Europe, la formule d'engins ferroviaires légers reste pour autant fort intéressante pour bon nombre de lignes à faible trafic.