Au début des années 50, devant dans l'urgence rajeunir son matériel, la SNCF choisit de reprendre les châssis des anciennes voitures à caisse en bois héritées des anciens réseaux et utilisées en service omnibus. La nouvelle caisse, en acier, se compose de deux salles encadrant une plateforme centrale. Ce matériel n'aura qu'une faible durée de vie, victime de son aspect spartiate, de l'obsolescence des châssis et des nombreuses fermetures de lignes effectuées à partir de cette époque.
Construites de 1902 à 1925, ces voitures ont été modernisées de 1950 à 1961, leur réforme étant achevée en 1970. Malgré leur légèreté (poids de 18 à 20 t) et leur petitesse (les longueurs sont comprises entre 13,3 et 14,8 m), ces voitures étaient pates à 120 km/h.
Vu les quantités de colis transportés par rail à l'époque, la présence d'un fourgon était indispensable chez tous les types de convois. Ici, une moitié de la voiture sert de compartiment fourgon, l'autre moitié est une salle comportant 25 sièges de seconde classe.
Ces voitures ont leurs deux salles aménagées avec 50 places de seconde classe (après 1956).
Vu leur obsolescence et leur inconfort, les dernières voitures à deux essieux ex Etat ont été radiées entre 1965 et 1970. Elles n'ont pas eu de remplaçantes directes : bien souvent, les lignes où elles sévissaient ont été fermées à la même époque...
Construites de 1905 à 1916 et en 1922 - 1923, ces voitures ont été modernisées de 1949 à 1956 et parfois utilisées comme remorques d'automotrice. 893 engins auraient été transformés (228 ex Midi et 665 ex PO) afin d'être utilisés sur l'ensemble des réseaux sauf Sud Est ; les radiations eurent lieu de 1965 à 1970. Limitées à 100 ou 120 km/h, ces voitures, longues d'environ 16 m (selon les sous séries) pesaient de 17,5 à 21 t seulement.