Souhaitant électrifier ses grandes lignes, la compagnie du Paris Orléans commande en 1925 un prototype aux constructeurs américains General Electric et Alco. Un engin de conception déjà rustique pour l'époque est livré : les axes des moteurs de traction sont directement les essieux, ce qui évite tout système de suspension mais donne une tenue de voie déplorable et une fiabilité moyenne. La caisse est en deux parties, on a donc un engin articulé.
L'arrivée en 1926 des prototypes E 500 (futures 2D2 5500) sonne déjà le déclin de ce prototype peu réussi : quasiment reconstruit en 1928, avec une caisse unique et une une fiabilisation de la plupart des équipements, il ne se révèle guère plus réussi. En 1938, renumérote 2CC2 3001 par la SNCF, elle n'est déjà quasiment plus utilisée, et sera réformée en 1950.