Reliant Montpellier à Alès en passant par Sommières, cette ligne aurait aujourd'hui un grand intérêt pour la desserte régionale de zones en pleine expansion démographique situées entre ces deux pôles d'emploi. Par la suite, plusieurs autres tronçons s'y sont rattachés, menant à St Jean du Gard, Le Vigan, Nîmes ou Gallargues.
Actuellement, les emprises sont en partie propriété du Conseil Général du Gard, qui a par endroit aménagé des pistes cyclables sur la plateforme. La voie n'a apparemment pas été déposée entre Lézan et Mas des Gardies, ce qui permettait l'acheminement de matériel pour le Train à Vapeur des Cévennes, mais l'aiguille permettant de joindre la ligne des Cévennes en gare de Mas des Gardies a été supprimée fin 2011.
Comme pour beaucoup d'autres lignes françaises, cette relation a vu le déploiement en masse d'engins Diesel à partir des années 50, bien que les autorails y aient fait leur apparition dès 1933 avec quatre engins construits par les Entreprises Industrielles Charentaises. Ainsi, des 040 DE (BB 63000) ont fréquenté une partie de la ligne à partir de 1955, assurant certains trains de marchandises ou voyageurs Nîmes - Le Vigan. Ce dernier était cependant en majorité assuré par des petits autorails type FNC X 5600 (apparus à la fin des années 40), ensuite remplacés entre 1964 et 1966 par des X 5500 et 5800.
Après la suppression du trafic voyageurs, des BB 66000 ou 66600 assuraient, seules ou en UM, la desserte fret.
Origine du kilométrage : Paris gare de Lyon via St Germain des Fossés et Alès.
Attention, descriptif ne comportant que les gares et ouvrages d'art majeurs.