L'origine des kilométrages, à savoir Paris gare de Lyon, via Dijon, Lyon et la ligne de la Rive Gauche du Rhône, est utilisée comme référence pour la quasi totalité du réseau PLM. Une
seconde référence, depuis Avignon via Cavaillon, dont la ligne est le
prolongement "naturel", est également utilisée pour certaines gares.
A noter que le PK 870 situé peu avant la gare de l'Estaque serait le point
kilométrique le plus élevé du réseau SNCF.
De nombreux ouvrages d'art ont été conçus par Paul Séjourné, ce qui a d'ailleurs
valu au Viaduc des Eaux Salées d'être classé au titre du patrimoine du XXème siècle
; quelques-uns ont même un éclairage nocturne mettant en valeur leur
architecture.
On remarquera que la section Port de Bouc - L'Estaque ne comporte quasiment pas
de passages à niveau.
La section d'origine Miramas - Port de Bouc, construite par la Compagnie des Chemins de Fer Méridionaux, comportait quelques différences de tracés par rapport à l'actuelle, construite par la Compagnie du P.L.M. A voie unique, elle ne comportait pas de tunnel et longeait les étangs de Lavalduc et d'Engrenier en contrebas de la ligne actuelle ; le tracé entre l'Est de la gare du Paty et Miramas était différent, avec une orientation inversée par rapport à la ligne actuelle.
A noter que certains toponymes ont évolué depuis le milieu du XIXème siècle, d'où des variantes rencontrées dans les documents anciens : Les Martigues sont devenus Martigues, L'Avéra est devenu Lavéra...
Les ouvrages d'art précédés d'un symbole représentant un satellite ont un lien vers leur vue aérienne, permettant de bien se représenter les prouesses réalisées pour construire la ligne.
Entre Miramas et l'Estaque ne se trouvent pas de gares de bifurcation à proprement parler, mais en revanche plusieurs embranchements à vocation industrielle sont présents et même très actifs, chose de plus en plus rare vu la situation difficile que traversent les chemins de fer français...