Le Royaume Uni disposant de ressources pétrolières en Mer du Nord, les British Railways ont voulu rapidement remplacer leur parc de locomotives à vapeur par des engins Diesel moins coûteux en entretien. Rapide, ce changement s'est fait non sans difficultés, les nouveaux engins étant loin d'être au point ; très nombreux, ils ont définitivement évincé la traction à vapeur en 1967.
Aujourd'hui, les autorails assurent la quasi totalité des trains de voyageurs, mais ce sont encore des locomotives Diesel qui assurent la majorité du trafic marchandises, peu de lignes du réseau britannique ayant été électrifiées.
L'électrification du réseau britannique a d'abord concerné dès les années 20 certains réseau de banlieue, équipés avec un troisième rail alimenté en courant continu 750 V ; une autre ligne isolée était alimentée en 1500 V continu par caténaires.
En 1960, il fut décidé d'équiper quelques grandes lignes avec une caténaire alimentée en 25000 V 50 Hz, d'où l'apparition de nombreux prototypes pas toujours réussis. La reprise des électrifications à la fin des années 70 leur permit de rouler quelques années encore, avant d'être remplacés par des engins plus modernes mais rapidement éclipsés par le succès des rames automotrices.
Enfin, la dernière série britannique de locomotives électriques à avoir vu le jour remonte au milieu des années 90 : il s'agit de la classe 92, destinée au trafic transitant par le tunnel sous la Manche. Il n'y a pas eu d'autre engins construits depuis, vu le faible nombre de ligne électrifiées, l'abondance du parc Diesel récent et la quasi généralisation des automoteurs pour le trafic voyageurs.
Série de locomotives Diesel de 800 à 1000 HP prévue dans les années 80 mais jamais construite.
Machines bimodes 750 V par troisième rail et Diesel évoquées dans les années 70.
Durant les années 80, une déclinaison électrique de la class 58 fut envisagée pour le trafic marchandises.
Locomotives projetées au début des années 90 pour d'hypothétiques lignes à grande vitesse, avec des vitesses supérieures à 240 km/h et un design rappelant celui des motrices Eurostar. La commande aurait porté sur 30 exemplaires, livrés entre 1992 et 1995.